Le district de Sokotoro, dans la sous-préfecture de Saramoussaya, relevant de la préfecture de Mamou connait un manque criard d’enseignants. L’école primaire locale compte 147 élèves, dont 69 filles. Cet effectif n’est géré que par 2 enseignants après le décès récent d’un d’entre eux. Tel est le triste constat fait sur place par le correspondant de FIM FM dans la préfecture.
Le district de Sokotoro, relève de la commune rurale de
Saramoussaya, non loin de Timbo, dans la préfecture de Mamou. L’école locale
compte 147 élèves, dont 69 filles, et 4 groupes pédagogiques encadrés par deux
enseignants, dont un contractuel communautaire.
Par manque d'enseignants, ce district ne présente pas de
candidats à l'examen d'entrée en 7ème année pour la session 20230.
Le Directeur Issiagha Fadiga, qui est en même temps chargé de cours, lance un
appel. « Nous nous préparons bien. Nous sommes là-dessus depuis le début
de l’année. Les cours se passent bien, sauf que nous avons été interrompus par
le décès d’un de nos collègues. Nous étions au nombre de 3, dont un contractuel
communautaire. Désormais, nous ne sommes que deux enseignants.
Les villageois sont conscients de la richesse de
l'éducation. C'est pourquoi, les enfants sont massivement scolarisés. Mais pour
147 élèves, ce sont deux encadreurs qui dispensent les cours pour 4 groupes
pédagogiques. C’est ce qu’a fait savoir Issiagha Fadiga. « Nous avons 4
groupes pédagogiques, à savoir le CP1, le CP2, le CE1 et le CE2 pour deux
enseignants dont un contractuel communautaire ».
Contrairement à l'année 2022 où l'école a présenté des
candidats à l'examen d'entrée en 7ème, pour la session 2023, il n’y
pas de candidats. Les parents d’élèves ont préféré envoyer leurs enfants dans
d'autres localités. Malgré tout, Issiagha Fadiga, Directeur de cette école, lance
un appel. « On devait reprendre la 6ème année. Mais comme ils
ne sont pas venus, on a recruté une première année à leur place. J’interpelle
les bonnes volontés de nous aider à avoir des enseignants. Ensuite, on n’a pas
de point d’eau. Ce sont des obstacles », a lancé le directeur.
Jacques Kamano depuis
Mamou