Un soldat a été tué et huit autres ont été légèrement blessés depuis le début de l’opération militaire en cours en Casamance, au sud du pays. C’est le premier bilan publié par l’état-major à Dakar. Cette opération lancée il y a dix jours, le 13 mars 2022, vise, selon l’armée, à démanteler les bases MFDC de la faction de Salif Sadio, proches de la frontière avec la Gambie.
Sur les
photos transmises par l’état-major, on retrouve des campements désertés, des
armes saisies, notamment des fusils d’assaut M16, des munitions et des
véhicules. « Volés depuis plusieurs années », selon la Direction de
l’information et des relations publiques des armées.
Dans son
communiqué, la Dirpa affirme que huit bases du MFDC ont été détruites ou sont
sous contrôle dans la zone du Nord-Sindian : Bakingaye, Katama, Katinoro ou
encore Karounor. « Plusieurs rebelles ont été tués », poursuit l’état-major
sans précision sur leur nombre, et « d’autres ont pris la fuite ».
Pas
d’indication pour l’heure sur le sort du chef rebelle Salif Sadio. L’état-major
assure que « les bandes criminelles en déroute seront traquées jusque dans
leurs derniers retranchements, à l’intérieur du territoire et partout ailleurs.
»
Sur le plan
humanitaire, l’agence gambienne de gestion des crises fait état de plus de 6
000 personnes déplacées internes ou réfugiées ayant fui les violences dans le
sud de la Gambie.
RFI