A Siguiri, au moins 6 personnes sont mis aux arrêts dans le cadre de la protection de l’environnement. Ils sont tous des employés d’El Hadj Mamadi Kamissoko, président des orpailleurs de la préfecture Siguiri. Elles sont accusées de dragage du fleuve Niger, au plus grand regret des autorités.
« Premièrement, le président des orpailleurs
de Siguiri a un papier déjà expiré. Deuxièmement, il y a des plaintes des citoyens relatives aux conséquences
de son activité sur l’environnement. Troisièmement, il y a outrage à l’autorité
judiciaire », explique Dinè Camara, chef de la section ‘’forêt et faune’’.
Selon lui, il avait été interdit à
El hadj Mamadi Kamissoko d’arrêter les activités, mais en vain ! «
C’est ainsi que 3 Chinois, 2 Maliens plus son propre le fils ont été mis aux arrêts. Après leur audition,
ils seront déférés à la justice », indique Dinè Camara.
Joint au téléphone, El hadj
Mamadi Kamissoko, présentement à Conakry, s’est défendu : e : « ils ont arrêté mon
travail sans que je ne sois au courant,
je n’ai reçu aucun papier pour dire que mon travail est arrêté ».
Sauvegarder l’environnement est
aujourd’hui une priorité pour les autorités de Siguiri après le
Depuis le limogeage et la
suspension de responsables pour destruction de l’environnement, la protection
de l’environnement est en première ligne des priorités des autorités de la
préfecture.
Moussa Koutoubou Condé, correspondant à Siguiri