Un calendrier de transition acceptable, un cadre approprié pour le
dialogue avec les parties prenantes politiques et de la société civile… Ce sont
entre autres des exigences formulées dans le communiqué final du sommet
extraordinaire de la CEDEAO, tenu ce samedi à Accra.
Selon ce document le sommet
exprime sa vive préoccupation face à la détérioration de la situation
sociopolitique, notamment en raison de l’absence d’un cadre de dialogue
approprié entre d’un côté le gouvernement et de l’autre les acteurs politiques
et les acteurs de la société civile. Ainsi, il recommande la poursuite de la
discussion sur autour de ses deux exigences citées en su afin d’apaiser les
tensions sociopolitiques et d’assurer une transition pacifique.
Aussi, les responsables des pays
membres de la sous-région ouest-africaine confirment en effet la désignation de
Mohamed Ibn Chambas CHAMBAS en tant que médiateur de la CEDEAO en Guinée.
Rappelons qu’en raison des
désaccord, les chefs d’État ont renvoyé
au 3 juillet leurs décisions sur
la situation en Guinée, au Mali et au Burkina Faso, trois pays de la
sous-région traversant une transition militaire.
GMC