Au tribunal de première instance de Coyah, ce lundi 7 mars 2022, plusieurs cadres de l’administration préfectorale, dont l'ex-prefet, Aziz Diop, sont dans le box des accusé, poursuivis destruction d’édifices privés, violences et menaces.
A la barre l’actuel directeur préfectoral de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire, Ousmane Lansaré Sylla a rejeté en bloc les faits mis à sa charge :
« J’ai reçu une lettre du ministère concernant le dégagement des
encombrants physiques et emprises sur les domaines de l’état dans le grand
Conakry ». Selon lui, l’Administration préfectorale à juste exécuté des ordres venue de son
département et conformément au plan cadastral
de la ville de Coyah. Il dément les
faits de destruction d’édifices privés, violences et menaces qui lui sont
reproché.
Pour sa part, Adama
Kaba, secrétaire général chargé des collectivités décentralisées dit n’avoir jamais ordonné la destruction
d’édifices privés et jamais fait de menaces. A l’en croire, son rôle dans
ce dossier, s’est juste limité à la
réception de l’ordre de mission avant de le transmettre administrativement à la
direction de l’habitat. Tout de même, il
avoue avoir accompagné le ministre Ibrahima Kourouma, en charge de l’aménagement du territoire à l’époque, pour le lancement des opérations en tant
qu’autorité préfectorale.
En raison de procédure lié au comportement des avocats, des prévenus et de l’auditoire qui, selon lui, ne facilite pas la tâche, le président du tribunal de première instance de Coyah a suspendu l’audience et s’est