Transition : Cellou Dalein Diallo demande une médiation de la CEDEAO

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  • 11 mars 2022 15:51

  • Politique

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Quarante-huit heures après la publication par  58 partis politiques  Guinéens,  déplorant le manque de l’inclusive et la justice, qui étaient au cœur de la profession de foi du CNRD à sa prise du pouvoir, ne semblent plus être la boussole de son action publique, le président de l’Union des Forces démocratiques de Guinée, a accordé une interview aux médias étrangers. Interrogé par Laurent Correau de RFI et Marc Perelman de France 24, Cellou Dalein Diallo revient sur l’actualité de la Guinée.

Dans son intervention, Cellou dénonce la marginalisation de la classe politique à qui, dit-il, on prête des agendas cachés. Alors qu’on ne peut pas l’associer à la définition du contenu de la transition, notamment la durée de la transition, l’organe de gestion de la transition, l’élaboration de la constitution, le code électoral  et le fichier électoral, bref des éléments qui concoure,  pour lui,  à la tenue des élections permettant de mettre en place les institutions légitimes. Se déclarant incapable de dire si le colonel Doumbouya veut se maintenir au pouvoir, le leader de l’UFDG souligne tout de même que six après le putsch qui a évincé Alpha Condé, on a toujours pas une idée de la durée de la transition.  A son avis, la charte de la transition n’a pas tenu compte de la majorité des recommandations des partis politiques.

En ce qui concerne la mission conjointe ONU-CDEAO, Cellou Dalein Diallo  rappelle : « nous avions demandé à la CEDEAO de ne pas sanctionner la junte ». Estimant, selon lui, qu’Alpha Condé briguait un troisième  mandat illégitime. Maintenant, poursuit-il, « nous souhaitons que la CEDEAO accompagne le processus pour qu’on puisse revenir à l’ordre constitutionnel dans un délai raisonnable. Cellou Dalein Diallo souhaite,  en effet, un médiateur de la CEDEAO,  jugeant la crise de confiance si profonde en Guinée : « parfois, pour qu’on puisse s’entendre, aplanir nos divergence, on a besoin d’une personne neutre, acceptée  par de toutes  les parties ».

En réponse à un confère, le président de l’UFDG  suppose qu’en l’Etat actuel des choses, le divorce n’est pas encore consommé entre la junte et les politiques : « pour le moment on a lancé un appel à la junte pour qu’on puisse s’assoir et qu’on mette en place un cadre permanent de Dialogue qui réunirait le gouvernement, le CNRD, les parti politique, la société civile et avec la participation des partenaires techniques et financiers dont la présence pourrait aider à aplanir certaines divergences, compte tenu de la crise de confiance qui est née entre les partis politique et la junte ». Selon lui, une solution à la crise est toujours possible : « l’absence de dialogue est source de conflit ; il faut éviter les conflits ». Dans la foulée, Cellou  rappelle que « les évènements tragiques  du 28 septembre 2009 étaient la conséquence du rupture du dialogue avec les égos qui avaient naturellement conduit les hommes à se radicaliser ». Pour lui, la Guinée n’a pas besoin de ça : « on a besoin de se retrouver autour d’une table et de décider de ce qu’on fait de la transition ».

Plus loin, l’opposant révèle : « je n’ai pas pu rencontrer le colonel Doumbouya, pas faute d’avoir essayé mais, je n’ai pas eu de suite favorables. J’ai souhaité le rencontrer pour donner mon avis par rapport à ce qui se passe, je voulais être un partenaire du CNRD dans cette transition.

Gilles Mory

Commentaires (2)

  • comment-1

    Ibrahima bailo Diallo 12 mars 2022 08:07

    La première sur linfo, j'adore

  • comment-1

    Alhassane mamadama sylla 12 mars 2022 02:53

    M le président de l'UFDG, les racines de la patience sont très amères mais au contraire les fruits très délicieux. Une preuve de solliciter à ce labeur regorge un souffle d'espoir pour tout fils inquiétant de la pourriture dont vivait la Guinée. La nouvelle chaussure dont vous avez hâte de nous faire porter ne serait jamais la bienporté tant que les épines vivent entre les chaires. Pour l'amour de la nation et le bien de ses fils, l'heure n'est pas à l'accusation mais à l'action. Vous êtes très acharné à nous gouverner demain. Mais essayez monsieur de nous connaître davantage avant ce jour. Alors laissez faire les habilles salles avec de l'eau savonneuse veaux mieux qu' avant le parfum . Sinon la main porteuse des clames serait celle porteuse des claques. Merci Monsieur.

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