Le président de l’Alliance nationale pour le Renouveau (ARENA), Dr
Sékou Koureissy Condé - pour sa connaissance de la politique et son expérience notamment
dans la résolution des conflits aussi bien en Guinée qu’à l’étranger, était l’invité
de mirador de ce lundi 18 octobre 2021. Au menu : la transition en cours
dans le pays.
De prime à bord, le leader de l’ARENA
fait une précision : « mon ambition n’est pas de courir derrière les gens
pour avoir un décret. Je n’attends pas d’être ministre, j’ai été ministre. » Ce dont rêve
Koureissy Condé dorénavant, à l’entendre, c’est la fonction de président de la
République. Pour lui, il se doit de souligner cette parenthèse pour la gouverne
des uns et des autres, dans un contexte
où ses
détracteurs lui prêtent, à tort et à travers, des ambitions et des
démarches qu’un politique de son rang ne
peut imaginer.
Ancien Secrétaire général du
conseil national de la transition, ex-médiateur de la République, précédemment
président de la commission ‘’Education’’ du parlement, Dr Koureissy Condé, à
propos de la transition en cours, déclare
qu’il aurait souhaité l’élaboration d’un chronogramme de la transition avant la
charte de la transition, la charte étant
un élément constitutif : « qu’on se mette d’accord sur l’agenda
global, ensuite la charte et la prestation de serment du président en même
temps que la signature de la charte. Après, la mise en place des organes de la
transition va suivre et leur agenda qui sera étalé. Cela n’a pas été fait mais,
j’estime que c’est réparable. »
Pour le bon déroulement des
élections, il propose la suppression de la commission nationale électorale
nationale indépendante (CENI), source de divergence politique depuis sa
création. « On n’a pas besoin que 25 personnes se retrouvent pour gérer et
finaliser un processus électoral à la place de 15.000.000 de votants »,
estime Dr Koureissy Condé. A son avis, il faut revenir au principe républicain
où c’est le ministère de l’administration du territoire qui gère les élections.
Gilles Mory