Transition : Dr Koureissy Condé propose la suppression de la CENI et le retour au principe républicain

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  • 18 octobre 2021 13:59

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Le président de l’Alliance nationale pour le Renouveau (ARENA), Dr Sékou Koureissy Condé - pour sa connaissance de la politique et son expérience notamment dans la résolution des conflits aussi bien en Guinée qu’à l’étranger, était l’invité de mirador de ce lundi 18 octobre 2021. Au menu : la transition en cours dans le pays.

De prime à bord, le leader de l’ARENA fait une précision : « mon ambition n’est pas de courir derrière les gens pour avoir un décret. Je n’attends pas d’être ministre,  j’ai été ministre. » Ce dont rêve Koureissy Condé dorénavant, à l’entendre, c’est la fonction de président de la République. Pour lui, il se doit de souligner cette parenthèse pour la gouverne des uns et des autres,  dans un contexte où  ses  détracteurs lui prêtent, à tort et à travers, des ambitions et des démarches  qu’un politique de son rang ne peut imaginer.

Ancien Secrétaire général du conseil national de la transition, ex-médiateur de la République, précédemment président de la commission ‘’Education’’ du parlement, Dr Koureissy Condé, à propos  de la transition en cours, déclare qu’il aurait souhaité l’élaboration d’un chronogramme de la transition avant la charte de la transition,  la charte étant un élément constitutif : « qu’on se mette d’accord sur l’agenda global, ensuite la charte et la prestation de serment du président en même temps que la signature de la charte. Après, la mise en place des organes de la transition va suivre et leur agenda qui sera étalé. Cela n’a pas été fait mais,  j’estime que c’est réparable. »

Pour le bon déroulement des élections, il propose la suppression de la commission nationale électorale nationale indépendante (CENI), source de divergence politique depuis sa création. « On n’a pas besoin que 25 personnes se retrouvent pour gérer et finaliser un processus électoral à la place de 15.000.000 de votants », estime Dr Koureissy Condé. A son avis, il faut revenir au principe républicain où c’est le ministère de l’administration du territoire qui gère les élections.

Gilles Mory

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