Jeunes, intellectuels, déterminés…Des leaders du mouvement pour la promotion de la candidature indépendante (MPCI), cette semaine, ont visité la rédaction de FIM Guinée. L’occasion fut opportune pour évoquer les objectifs visés par le mouvement.
« La Guinée vit
fréquemment des situations politiques dépassant l’entendement », déplore Karifa
Oularé, porte-parole du MPCI et Prof d’économie dans plusieurs établissements
scolaires de la place. Qui dénonce l’instrumentalisation et l’exploitation, par
les politiques, de la jeunesse « aujourd’hui trahie et déçue. » Pour lui les politiques du pays ont montré
leur limite. D’où, poursuit-il l’idée de
création de ce mouvement par la jeunesse en qualité de levier du développement
: « On s’est donc retrouvé au sein de ce mouvement pour faire la promotion de
la candidature indépendante aux échéances électorales, surtout à l’occasion de
la présidentielle à venir ». A l’en croire, il y a une nécessité de mettre une
pression sur les autorités afin que la
question soit prise en compte dans la constitution dont l‘élaboration s’annonce
avec la mise en place du Conseil national de la transition (CNT).
Saisissant la balle au bond, Facely Mara président du MPCI
et Prof d’histoire ajoute : « nous venons de sortir d’une constitution. Dans le
projet de cette constitution, la candidature indépendante était prévue. Le hic
est que cette partie a été gommée avant la promulgation ». A son avis l’utilité de se battre pour que
cette partie soit prise en compte par le CNT aujourd’hui visible.
En ce qui concerne les perspectives du mouvement, M Oularé
annonce entre-autres la conscientisation de la jeunesse à travers des campagnes
de sensibilisation et de formation à tous les niveaux pour qu’elle prenne toute
sa responsabilité. Pour lui, il faut inéluctablement une candidature indépendante de la jeunesse
à la prochaine présidentielle.
GMC