Le président de la conférence des chefs d’Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est sans équivoque sur la durée de la transition en Guinée. Pour Oumarou Sissoko Embaló, la transition guinéenne ne va pas dépasser 24 mois, sous peine de sanctions de l’institution sous-régionale. Il l’a dit en marge de l’assemblée générale des Nations Unies dans une interview accordée à RFI et France/24.
L’on s’achemine peut-être vers un bras de fer et même des
sanctions contre la Guinée. Pour le président de la conférence des chefs d’Etats
de la CEDEAO, Oumarou Sissoko Embaló, on ne peut pas dépasser les 24 mois de
transition en Guinée.
« Il n’y a pas de blocage avec la Guinée. (…) Je ne
pense pas que la junte ait dit 3 ans. Je n’ai pas entendu parler de 36 mois.
C’est inacceptable pour la Cédéao, c’est non négociable. Si la junte maintient
3 ans, il y aura de lourdes sanctions. On ne peut pas accepter ça. J’étais en
Guinée. On [avec le colonel Doumbouya] a discuté à Conakry, on est arrivés à un
consensus : on ne peut pas dépasser les 24 mois. Les 36 mois ne sont pas
négociables pour la Cédéao », a-t-il laissé entendre.
Alpha Mamadou Diallo