Huit pays africains ont à ce jour signalé des cas confirmés de variole du singe, avec plusieurs autres rapportant des cas suspects, a annoncé jeudi la directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique, Matshidiso Moeti.
Lors d’un briefing en ligne, elle a indiqué que ce sont près
de 1.900 cas qui ont été confirmés dans 39 pays à travers le monde, dont huit
en Afrique.
Le Ghana et le Maroc, qui n’avaient pas enregistré de cas
jusqu’ici, en ont signalé récemment cinq et un respectivement, a indiqué Mme
Moeti, précisant que d’autres cas sont confirmés au Nigeria, en République
démocratique du Congo (RDC), en Centrafrique, au Bénin, au Cameroun et en
République du Congo.
L’Ethiopie, la Guinée, le Liberia, le Mozambique, la Sierra
Leone, le Soudan et l’Ouganda, tous sans incidence antérieure, ont également
signalé des cas suspects, a-t-elle dit.
Comme l’Afrique est confrontée à une « situation
inhabituelle », elle devrait « être adéquatement préparée » et avoir « un accès
équitable aux vaccins et aux traitements », a noté Mme Moeti, mettant en garde
contre la répétition potentielle des inégalités que l’Afrique a connues en ce
qui concerne la réponse contre le nouveau coronavirus.
En parlant de vaccination contre la variole du singe, Mme
Moeti a déclaré que même si l’OMS ne recommandait pas de vaccination de masse à
ce stade, l’Afrique doit être « prête si le besoin se fait jour ».
L’OMS a déclaré mardi qu’elle convoquera la semaine
prochaine son comité d’urgence pour déterminer si la propagation actuelle de la
variole du singe dans les pays non endémiques constitue ou non une urgence de
santé publique internationale.
Xinhua