Passe d'armes musclée à la tribune des Nations unies entre l’Inde et le Pakistan. Le Premier ministre Pakistanais Imran Khan a accusé le gouvernement de Narendra Modi d'être « fasciste ». La diplomatie indienne a accusé en retour le Pakistan de soutenir les terroristes et de persécuter les minorités religieuses.
Plus de 70 ans après leur indépendance respective, l'Inde et
le Pakistan ont une nouvelle fois exposé leurs antagonismes devant le monde.
Par la voie de sa diplomate Sneha Dubey, l’Inde a mené une charge violente
contre son voisin à la tribune des Nations unies.
« Génocide culturel
et religieux »
« On continue d’entendre que le Pakistan est une victime du
terrorisme, a lancé Sneha Dubey. En réalité, il héberge des terroristes dans
l’espoir qu’ils frappent ses voisins. Ce pays a commis dans le passé un
génocide culturel et religieux contre le peuple du Bangladesh. Aujourd’hui, il
humilie ses minorités sikhs, hindoues et chrétiennes. »
Dans un message vidéo, le premier ministre Pakistanais Imran
Khan avait auparavant accusé le gouvernement de Narendra Modi de fascisme,
dénonçant notamment les violations des droits humains dans la région disputée
du Cachemire. Ce à quoi l’Inde a exercé son droit de réponse : « Le Cachemire
sera toujours une partie inaliénable du territoire indien. Nous appelons le
Pakistan a immédiatement évacuer toutes les zones qu’il occupe illégalement. »
La tension monte
Depuis la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan, la
tension monte entre les deux pays. L’Inde accuse le Pakistan d’avoir servi de
base arrière aux talibans. Ce samedi 25 septembre, Imran Khan a jugé de son
côté que le dialogue avec ces derniers était la seule solution.
Avec RFI