Dans la nuit du vendredi 23 décembre, un groupe de bandits a attaqué
une localité relevant de la sous-préfecture de Siguirini. Il s’agit de
Gnaimbou, un village qui est proche de la République du Mali. Les assaillants
lourdement armés ont ouvert le feu sur le village aux environs de 20 heures.
Surprise, la population de
Gnaimbou a préféré quitter le centre pour aller en brousse.
Jointe au téléphone, la
principale victime et cible des présumés bandits, Gnaimbou Mamady Condé, a
expliqué les circonstances de cette attaque. « C’est à 20 heures précises que
j’ai entendu les coups de feu lorsque j’étais prêt pour la mosquée. Très
malheureusement, je n’ai pas pu. C’est ainsi que je suis parti en brousse.
Mais, les assaillants ont toujours continué jusqu’à ce qu’ils sont venus chez
moi. Toute ma famille était dans la chambre. Deux de mes enfants ont été
blessés. Lorsque ma femme a vu ça, finalement elle est sortie. Les assaillants
l’ont prise en lui posant la question de savoir où est l’argent de son mari.
Elle dit que vraiment elle ne connaît pas. Les assaillants ont dit: si tu ne
montres pas ton mari, on va te tuer. Très inquiète, elle est partie prendre
tout mon capital, 500 millions de francs guinéens, plus 2000 fcfa pour leur
donner. Ma mère a été gravement blessée, elle est partie à Siguiri-centre », a
expliqué M. Condé.
Poursuivant, la victime a déclaré
que c’est la quatrième attaque. « Ce n’est pas la première attaque, c’est la
quatrième. Vraiment on n’est pas en sécurité. Les assaillants parlaient deux
principales langues… Ils sont venus vers le Mali », a-t-il précisé.
M K C
Condé Arafan 26 décembre 2022 10:39
Apparemment la sécurité de la population n'est pas une priorité de cette refondation. On en a assez ! Nous ne sommes pas en sécurité.