Mirador, votre talk-show favori, souffle sa troisième bougie ce 23 mars 2023. L’occasion mérite qu’on s’y attarde pour sanctifier cet anniversaire haut en couleur. En faisant donner les grands orgues.

Car en trois ans, la poussée a été assez fulgurante. C’est une vérité de la Palice de dire que son caractère pittoresque aidant, Mirador en tant que tribune politique, a pu atteindre son acmé, les doigts dans le nez.

Devenant ainsi le cénacle de référence de l’opinion publique. 

Une telle percée n’est nullement le fruit du hasard. Mais la résultante de l’effet conjugué d’une abnégation au travail et d’une passion dévorante pour l’excellence des vigies, cornaqués par Aboubacar Diallo.

« Rien de grand ne s’est accompli dans le monde sans passion », nous enseigne le célèbre philosophe Hegel. Comme pour dire que pour que Mirador soit, il a fallu que le Directeur Général du Groupe Fréquences Infos Médias soit tout feu tout flamme.

Ainsi en trois ans, Mirador, le talk-show, qui passe pour un véritable poil à gratter des bandits à col blanc, a fait un pas de géant. Porté par la frénésie de ses limiers pour les scoops, et des analyses de haute volée. Car le « bon » journaliste est celui qui voit « les choses qui sont derrière les choses ». Célèbre réplique du « Quai des Brumes », un film de Marcel Carné.

C’est le lieu pour nous de rappeler que sur notre échelle de valeurs, défendre la vérité quel qu’en soit le prix à payer, vient en pole position. Qu’on se le tienne pour dit.

Mirador n’est « Ni à gauche ni à droite mais en avant ». Pour parler comme un ancien Premier ministre canadien.

Et pour tout l’or du monde, nous ne comptons dévier de cette trajectoire rectiligne, par monts et par vaux.

Sachant que « le plus dur, ce n’est pas d’arriver au sommet, c’est d’y être ». Cet aphorisme de Coluche, nous permet de mesurer tous les défis et toute la responsabilité qui pèsent sur nos épaules, dans la conduite du navire amiral du landerneau médiatique guinéen.

A savoir résister à toutes les tentations, dont la corruption, cette arme de la médiocrité qui ronge notre pays, de manière insidieuse.

A la pression des partis politiques et du pouvoir également. Deux entités qui sont à couteaux tirés.

Le ferment de cette discorde étant la gestion de la transition en cours que les forces vives perçoivent comme étant non inclusive.

En parfaits « fouilles-merdes », les vigies de Mirador continueront de regarder de haut, les princes qui nous gouvernent ainsi que tous ceux qui aspirent à prendre leur quartier sous les ors de la République.

Sans cela, notre rôle de chiens de garde de la démocratie, n’aura aucun sens. Que Dieu nous en garde. Nous ne pouvons clôturer ce mot d’anniversaire, sans faire un gros coucou à nos auditeurs. Unis que nous sommes à eux, de manière consubstantielle.

Le moment est venu de porter le toast aux vigies de Mirador. Santé et longévité à tous. 

Mamadou Dian Baldé