Le secrétaire général de la confédération nationale des
travailleurs de Guinée (CNTG) est désavoué par ses paires. Réunis autour du
syndicat national de l'éducation (SNE), les autres structures syndicales
notamment la fédération syndicale professionnelle de l'éducation(FSPE) et le
syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) demandent le
départ immédiat d’Amadou Diallo.
Admis à faire valoir ses droits
la retraite, il ne doit plus être à la tête de la CNTG selon les représentants
de ces organisations syndicales.
" On ne peut pas vouloir d'une doctrine et renoncer à ses principes. Ils
ne peuvent pas faire leur temps, le temps de leurs fils et celui de leurs
fils’’, a laissé entendre Michel Pépé Balamou, secrétaire général du SNE.
La FSPE et le SLECG demandent
donc à Amadou Diallo de la confédération nationale des travailleurs de Guinée
de renoncer à vouloir briguer un autre mandat.
Avec des mots durs, ces syndicalistes précisent que le secrétaire général de la
CNTG n’est plus à mesure d’exercer ses fonctions. Ce, conformément à la lettre
et l’article 39 de la loi l027 de juin 2019 portant statut général des agents
de l’Etat.
Continuer est synonyme des coups portés aux valeurs démocratiques. Alors,
invite est faite à Amadou Diallo et son bureau exécutif de donner de bons
exemples comme ce fut le cas de certains syndicalistes par le passé : « '
Nous les invitons à éviter les chemins interdits en démocratie sociale en
sortant par la grande porte de l'histoire du mouvement syndical guinéen. A
l'image d'Ibrahima Fofana, Hadja Rabiatou Serah Diallo, Oumar Tounkara, Elhadj
Balato Keita, Elhadj Tanou Baldé pour ne citer que ceux-là, précise le
secrétaire général du SNE.''
Ces syndicalistes ne s’arrêtent pas là. Ils dénoncent tous les autres
réfractaires. Cette sortie intervient au moment où Amadou Diallo s’apprêterait
à briguer un 3è mandat à la tête de la CNTG et au conseil d’administration de
l’INAMO.
AGP