Les bus de transport de la société Albayrak n’ont pas circulé ce lundi, 31 mai 2021, dans les rues de Conakry. Les travailleurs réclament le paiement de 19 mois de subvention pour faire fonctionner cette société. Selon les travailleurs, à ce jour c’est seulement 29 bus qui assurent le trafic dans des conditions difficiles. Ils point du doigt le gouvernement d’être à la base de cette situation.
Bus
immobilisés, visages crispés, des pancartes sur lesquels on pouvait lire
« Sauver la société Albayrak transport, notre emploi est menacé, nous
voulons l’arrivé de nouveau bus »... Voilà quelques images visibles ce lundi
matin dans au siège de la société de transport Albayrak. La seule préoccupation
des travailleurs reste le paiement de 19 mois de subvention.
La survie de
cette société en dépend, prévient Aboubacar Mariam Fofana, secrétaire général
de la délégation syndicale. « Nous demandons à l’Etat de nous envoyer de
nouveaux bus parce que notre emploi est lié à cela. Nous exigeons à l’Etat de
payer cette subvention, si non les bus ne pourront pas être entretenus »
Outre cette
revendication, les conditions de travail laissent à désirer à cause des pannes
récurrentes de ces bus, soutiennent les protestataires. Si rien est fait,
l’emploi de plus de 400 travailleurs est fortement menacé, alerte Mohamed Touré.
« Parfois, nos équipages sont frappés, parfois même ils sont blessés. Il faut
que l’Etat nous vienne en aide si non, c’est notre emploi qui est menacé ».
Selon nos
informations, l’Etat doit débourser plus de trois milliards GNF par trimestre
pour faire faire fonctionner cette société. Dans tous les cas, les grévistes
n’entendent pas lâcher prise jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.
Dans les
jours à venir ces travailleurs comptent durcir le ton pour disent-ils
contraindre le gouvernement à payer cette subvention. En attendant de trouver
une situation, cette crise pourrait fortement impacter le déplacement des
citoyens.
N’Bany Sidibé pour FIM FM Guinée