Dans leur rapport de 2022 des Etats-Unis sur les pratiques en matière de droits de l’homme est publié lundi 21 mars 2023. La situation Guinéenne en la matière est dénoncée. En première ligne les différentes exactions commises par les nouvelles autorités.
À quelques exceptions près,
entament le rapport, le gouvernement n’a
pas suffisamment enquêté, poursuivi ou puni les fonctionnaires qui ont commis
des abus, que ce soit au sein des forces de sécurité ou dans d’autres services
du gouvernement.
Le rapport rappelle que le
gouvernement a entamé le procès des auteurs présumés du massacre du stade de
2009 le 28 septembre, date du 13e anniversaire du massacre. Et que le Comité national pour le rassemblement et
le développement a démis l’un des auteurs présumés de ses fonctions de haut
fonctionnaire en mars et lui a interdit de voyager à l’étranger en septembre.
Les États-Unis parlent
aussi d’assassinats illégaux ou arbitraires, torture, traitements ou
peines cruels, inhumains ou dégradants de la part du gouvernement. Ils soulignent aussi les conditions de détention difficiles
et dangereuses pour la vie. Ils pensent
que les arrestations ou détentions
arbitraires constitue un problème grave qui fait douter de l’indépendance du
système judiciaire. Pour eux, il y a de graves
restrictions de la liberté d’expression et des médias.
La Guinée à travers le ministère
de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, explique le
rapport, avait réquisitionnés l’armée dans le cadre de l’encadrement et la
sécurisation des manifestations
organisées aussi bien dans la capitale que dans les villes environnantes. Pour
les États-Unis, l’armée devra assumer certaines responsabilités en matière de
sécurité intérieure lorsqu’elle est officiellement sollicitée.
GMC