Plus de mille (1000) enseignants du public réclament à l'État guinéen près de trois ans d'arriérées de primes d'incitation avant le mois de septembre prochain. Ils demandent aussi leur réintégration dans le fichier de la fonction publique au même titre que leurs collègues récemment rétablis dans leurs droits, a-t-on appris.
Les primes d’incitation avaient été promises aux enseignants
qui avaient refusé de suivre les nombreuses grèves déclenchées par le Syndicat
libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) dirigé par Aboubacar Soumah.
Ces enseignants disent avoir été omis lors du recensement
effectué par l'équipe d'Aboubacar SOUMAH en 2020 lorsqu’un terrain d’entente a
été trouvé entre les grévistes et les autorités du ministère de l’enseignement pré-universitaire.
Pourtant, ils disent n'avoir pas suivi les différents appels à la grève de ce
responsable du Syndicat de l'Éducation dénommé SLECG.
C'est le porte-parole de ce collectif d'enseignement omis
qui l'a déclaré ce jeudi 18 août 2022.
Saa Joseph Kadouno