L’interdiction des barrages non-conventionnels par le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, saluée par les citoyens, ne se passe pas comme prévue. Sur la route nationale numéro 2, Conakry-N ’zérékoré, l’existence de barrages clandestins est dénoncée par des usagers de la route.
A la gare routière de Matam, Madiou Sall s’apprête à bouger
pour N’zérékoré ce mardi, 11 mai 2021. Quand il venait à Conakry il y a quelques jours, ce chauffeur
de minibus dit avoir constaté l’existence de deux barrages clandestins : l’un
à la rentrée de Kindia et l’autre à Macenta. Ce transporteur interurbain confie
avoir déboursé de l’argent pour la levée de barrage.
Les propos de Madiou Sall sont confirmés par certains
passagers qui accusent également des policiers et gendarmes d’arnaquer des
usagers malgré la décision prise par les autorités.
Seydouba Sylla, membre du syndicat des transporteurs à la
gare routière de Matam, indique que le bureau syndical a déjà attiré l’attention
du ministère de la Sécurité sur l’existence de ces barrages clandestins sur la
route nationale numéro 2.
Par contre, des chauffeurs de la ligne Conakry-Boké se
réjouissent de la levée de plusieurs barrages. Toutefois, ils invitent les
autorités à suivre l’application de la mesure sur le terrain.
Récemment, le contrôleur Général Ansoumane Camara, directeur
général de la police nationale, avait demandé aux citoyens de refuser de payer
de l’argent aux agents indélicats et surtout de les dénoncer.
La rédaction