La Société des Bauxites de Guinée (SBG) est au cœur d’une polémique qui a éclaté entre certains travailleurs qui évoquent des « licenciements sélectifs et abusifs » et la direction de la filiale du Groupe Metalcorp, qui rejette ces accusations.
Quelques
employés ont dénoncé une forme de « népotisme » de certains de leurs
responsables actuels, évoquant surtout le cas du licenciement d’un Nikki Hills,
ex-directeur des opérations de la société.
Selon leur
version, Hills aurait trouvé des employés dans des conditions déplorables,
avant de signaler leur cas aux propriétaires de la SBG, provoquant l’ire de la
direction, ce qui lui aurait valu un licenciement.
Dans la
foulée, toujours d’après ces employés en colère, le directeur du laboratoire de
la SBG, Mamadou Diouldé Konkorein Diallo, le superviseur transport, Mamadou
Diouldé Diallo, le directeur de la logistique, Thierno Abass Baldé, l’intendant
camp de la SBG, Mohamed Diallo, le directeur relations publiques et
communautaires, Thierno Souleymane Ly, le responsable de la formation des
chauffeurs, etc, auraient tous été licenciés pour des motifs discutables.
Du côté de
la direction de la SBG, on se défend en indiquant que la situation est tout à
fait « normale » et qu’aucun licenciement « abusif », ni « sélectif » n’a été
opéré au sein de la société.
Les
responsables actuels de la SBG ont rejeté toute idée de « népotisme » qui,
selon eux, est à écarter totalement de nos jours.
Westaf
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