La réponse du CNRD au haut-commissariat des droits de l’homme de l’ONU et la hausse du prix du carburant sont les sujets à la Une des sites d’informations consultés par notre rédaction ce mercredi 1er juin 2022.
Dans un
communiqué lu au journal télévisé de la RTG hier, le président de la transition
s’est montré ouvert au dialogue autour de la table, avant d’annoncer qu’aucune
marche ne sera autorisée aussi longtemps que les garanties d’encadrement ne
seront pas réunies.
Avant cette
nouvelle décision du CNRD rappelle africaguinee.com, le Bureau des Droits de
l’homme des Nations-Unies avait demandé à la junte la levée immédiate de l’interdiction
des manifestations politiques de rue
Droit dans ses bottes, le colonel Mamadi
Doumbouya réitère qu’aucune marche ne sera "autorisée aussi longtemps que
les garanties d’encadrement ne seront pas réunies". Pour la junte, rien ne
peut justifier l'organisation des marches en cette période renchéri le site.
Le FNDC ne se
soumettra pas à l’interdiction des manifestations
Du berger à la
bergère ! La réaction du FNDC ne s’est pas faite attendre suite au
communiqué du CNRD, rendu public mardi soir dans lequel, la junte a réitéré
qu’aucune marche ne sera autorisée en Guinée, aussi longtemps que les
« garanties d’encadrement ne seront pas réunies, rapporte Guineematin
Le FNDC dénonce la
« sourde oreille » dont fait montre la junte qui, en dépit des
dénonciations et les mises en garde, des institutions internationales sur les
éventuelles conséquences de cette décision sur la bonne marche de la
transition, décide, de « restreindre » l’exercice des libertés
publiques.
Au regard de l'article 8
de la charte de la transition et des traités internationaux auxquels la Guinée
a souscrit, qui consacrent et garantissent les droits et libertés aux citoyens
guinéens, Foniké Mengué et ses camarades réitèrent avec « fermeté »
leur refus catégorique de se soumettre à cette « interdiction illégale et
inopportune, informe Guineematin
Hausse des prix des produits pétroliers
De 10.000GNF, le prix du
litre passe à 12.000 GNF à la pompe, soit une augmentation de 2000 Gnf
Pour le site africaguinée,
on sentait déjà cette décision arriver, mais on ne savait à quand. Le site
rappelle qu’en déplacement à N’Zérékoré, le Premier ministre Mohamed Béavogui
avait annoncé les couleurs en déclarant :
Que l’essence achetée autre
fois un peu moins chère, pour être vendue à 10.000Gnf, est aujourd'hui acheté à
l'étranger, à valeur de 15.000Gnf et que la même quantité était toujours vendue
à 10.000Gnf.
Ledjély de poursuivre, imposée par la flambée du prix du
pétrole au niveau internationale, elle-même en partie consécutive à la guerre
en Ukraine, cette augmentation intervient, dans le cas de la Guinée, dans un
contexte marqué par une crise économique caractérisée par une hausse
généralisée des prix sur le marché. Or, cette situation ne risque guère de
s’améliorer avec la décision ainsi annoncée. Au contraire, ce réajustement des
prix des produits pétroliers devant se répercuter sur les tarifs de transport,
va davantage impacter les prix des denrées sur le marché.
Une mauvaise nouvelle qui suscite des réactions de protestation
Le gouvernement de
transition a surpris tout le monde hier soir, en annonçant la hausse du prix du
carburant estime mosaiqueguinee. Une mauvaise nouvelle qui
n’a pas tardé à susciter des réactions. Dès 6 heures ce matin, des mouvements
de protestation ont été enregistrés sur l’autoroute le Prince.
Des jeunes ont érigé des
barricades et brûlé des pneus sur la route pour exprimer leur mécontentement
face à la décision des autorités guinéennes. Les manifestants ont bloqué
momentanément la circulation entre Cosa et Hamdallaye, dans la commune de
Ratoma. Mais, les forces de l’ordre sont aussitôt intervenues pour les
disperser et rétablir la circulation dans la zone, précise le site
d’information.
Mamadou Saliou Bah