Moussa Dadis Camara, un des accusés dans le massacre du 28 septembre 2009, n’est apparemment pas à l’aise après deux jours d’audience. Il l’a exprimé bruyamment hier au tribunal criminel de Dixinn délocalisé à la Cour d’appel de Conakry. Pour un maître Dinah Sampil, membre du collectif qui défend le capitaine Dadis, cette expression n’est que le signe d’un agacement. Il l’a dit dans l’émission Mirador de la radio FIM FM de ce jeudi 6 octobre 2022.
A la fin de l’audience d’hier mercredi, dans le procès du massacre du 28 septembre 2009, le capitaine Moussa Dadis Camara a fait éclater sa colère. Dans une vidéo de près de 12 secondes, l’ancien chef de la junte qui a succédé à feu Lansana Conté en décembre 2008, se dit agacé par le fait que les débats de fond n’ont toujours pas débuté.
Interrogé à ce sujet, maître Dinah Sampil a apporté des
explications sur cet accès de colère de l’ancien homme fort de Conakry.
« Il faut comprendre cela dans le sens de l’agacement qui l’anime en ce moment, l’empressement de sa part pour qu’il puisse apporter ce qu’il appelle sa part de vérité dans les événements du 28 septembre 2009. Je pense que les exceptions soulevées à la nullité des actes posés par le pool des juges d’instruction sont un retard pour lui, parce qu’il est pressé de se faire entendre par le peuple de Guinée, par les juges, par tous les observateurs nationaux et internationaux. Il estime qu’à ce stade, on aurait pu passer directement aux débats que de s’attarder sur les exceptions comme l’ont soulevé les avocats de la défense. C’est en ce sens qu’il faut comprendre la réaction que le président Dadis a eu hier », a laissé entendre l’avocat.
Alpha Mamadou Diallo
Bangoura Alhassane 06 octobre 2022 16:31
Nous avons compris que ce procès est nul et non avenir pour tout le pays nous voulons attendre le président dadis