Me Lancinè Sylla, un des avocats du commandant Aboubacar Sidiki Diakité, dit Toumba, demande que certaines pièces de la procédure soient écartées. C'est le cas des rapports médicaux versés au dossier par des victimes. Selon lui, ses documents n'ont pas été produits dans les règles de l'art. Il est aussi est revenu sur « le défaut de qualité » de certaines parties civiles, comme l'Organisation guinéenne de défense des droits de l’homme et du citoyen (OGDH) et l'Association des victimes, parents et amis du 28 septembre (AVIPA).
Me Lancinè Sylla pense que certaines parties civiles doivent
être écartées dans cette procédure. Pour lui, les unes sont constitués de
personnes morales (OGDH) et les autres manquent d'agréments à ce jour (AVIPA).
En outre, Me Lancinè Sylla, tout comme son collègue Paul
Yomba Kourouma, a fini par solliciter l'ajournement de la procédure pour
permettre à son client Toumba Diakité, d'aller se faire soigner à l'étranger au
frais de l'Etat guinéen.
Pour sa part, l'avocat du Colonel Moussa Tiegboro Camara a dénoncé
ce qu’il appelle « la violation de la présomption d'innocence » à
l'égard de son client et l'ingérence de la Cour pénale internationale (CPI)
dans ce dossier.
Les avocats de la défense continuent de défiler devant le
juge Ibrahima Sory 2 Tounkara, pour soulever toutes sortes d’exceptions au
compte de cette deuxième journée d'audience.
A suivre !
Sékou Diatéya Camara