Après leur défaite à Kidal, les rebelles réunis au sein du Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement (CSP-PSD), ont quitté la ville. Qui sont-ils exactement ? Que deviennent-ils ? Que vont-ils faire et que peuvent-ils faire ?
Deux composantes de la coalition CSP-PSD ont principalement
tenté d’empêcher l’entrée à Kidal de l’armée malienne et des mercenaires de la
société Wagner : les combattants du Mouvement national pour la libération de
l’Azawad (MNLA) et ceux du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA).
Après leur retrait Kidal par, disent-il, « stratégie », ils
ont pris la direction du grand nord. Certains seraient déjà dans les montagnes
du Tigharghar, un massif rocheux situé entre Kidal et Tessalit, à plus de 700
mètres d’altitude. L’endroit n’a pas de secret pour eux. Ils y connaissent les
coins et les recoins, lors de rébellions passées certains y avaient déjà trouvé
refuge un moment.
Les rebelles qui ont quitté Kidal sans combattre dans la
ville, promettent d’autres batailles. Ils affirment être en pleine
réorganisation. Mais face à la puissance de feu de l’adversaire déployée, des
observateurs s’interrogent : à part la guerre asymétrique, les rebelles
pourront-ils déclencher une grande offensive contre leurs adversaires qui
renforcent leurs positions ?
Radio France Internationale
(RFI)