Mamou/Soumbalako : période de récolte, chute des prix des produits... les complaintes des agriculteurs !

blog-details
  • redaction.web@fimguinee.com

  • 01 juin 2021 15:12

  • Politique

  • 0

De 200 000 GNF en début avril, soit peu avant le mois de Ramadan,  le prix du sac d’aubergines a chuté à 50 000GNF dans la zone de Soumbalako. Les problèmes liés à la conservation et au transport se posent aux acteurs de la filière en cette période de récolte.

 

«  Les producteurs d’aubergines de  Soumbalako sont présentement  très déçus du prix d’achat des aubergines », rapporte confrère Baadiko Diallo, un confrère évoluant dans la région. La loi de l’offre et de la demande, selon lui, s’impose sur le marché local des aubergines : « avant le mois de ramadan, le sac d’aubergines se négociait à 200 000 GNF. Ce lundi 31 mai 2021, jour de marché hebdomadaire, les commerçants achètent avec les producteurs  à 50 000 GNF le sac ».  « Nous n’avons pas le choix, nous sommes obligés de vendre les aubergines au prix fixé par les acheteurs », admet Thierno Mamadou, agriculteur. Qui déplore le manque de moyen de conservation : « si je ne trouve pas d’acheteur, je serai obligé de les jeter. »

 

Au marché hebdomadaire de Soumbalako ce lundi, à en croire à nos confrères basés dans la région, les différentes qualités d’aubergines étaient à foison. De sorte que   les clients grossistes venus au  marché hebdomadaire avaient le choix entre les produits : « avec l’état de nos routes, il est très difficile de transporter les aubergines. Moi je préfère acheter du piment c’est mieux », explique une d’entre elle.  Selon elle, les aubergines- durant le temps nécessaire au transport- pourrissent  parfois rapidement  avant l’arrivée à destination.

 

Située à une vingtaine de km de Mamou,  Soumbalako est une localité tournée vers l’agropastoral. Dans la zone,   plusieurs groupements sont dans la culture de notamment de pommes de terre, de  tomates, de maïs, de piments, de gombos, d’aubergines etc. Et, selon des données complémentaires, les 80% des récoltes de la localité sont acheminées vers la capitale  et les villes  voisines.

 

Depuis des ans, selon des témoignages concordants, des tonnes de produits agricoles sont toujours perdu entre Soumbalako et les villes de grande consommation. A la déception générale des producteurs.

 

Gilles M

 

Laisser un commentaire