Si les règles de jeu d’un procès juste et équitable ne sont pas
respectés, le procès risque de déraper…C’est une déclaration de Me Salifou
Béavogui. Au procès du 28 septembre, des voix s’élèvent au niveau de la défense pour crier à l’humiliation et au musèlement de
la part du président Ibrahima Sory 2 Tounkoura.
« Si c’est la partie civile également qui
intervient, il prend tout son temps pour écouter. Mais dès que la défense
commence à intervenir, ce sont des interventions. Il fait toutes sortes de
menaces», dénonce Me Béa, ajoutant que la défense ne va pas accepter cet
état de fait.
Si les règles de jeu d’un procès juste et
équitable ne sont pas respectées, indique Me Salifou, le procès risque de déraper. « En
tant qu’en avocat de plusieurs accusés dans cette affaire, je n’ai pas intérêt
que ce procès perde même une minute parce que ce sont nos clients qui sont en
prison. C’est nous qui devons être pressés dans cette affaire »,
explique-t-il. Admettant qu’il leur revient quelque fois de faire profil bas pour que leurs clients soient jugés et situés sur leurs sorts,
Me Béavogui indique qu’ils ne peuvent tout de même pas accepter l’inacceptable dans ce procès.
GMC