Le procès des travailleurs de la Société guinéenne de palmiers à huile et hévéas (SOGUIPAH) s’est ouvert ce jeudi, 31 mars 2022, au tribunal de première instance de N’zérékoré. Une vingtaine sont jugés pour injures publiques, menace, troubles à l'ordre public suivi de participation à un attroupement non armé.
Au total, ce sont 21 personnes qui sont poursuivies par la SOGUIPAH,
représentée par son Directeur Général, Michel Beymi. Ils ont pris part dans le
box des accusés ce jeudi matin au tribunal de N’zérékoré.
Tout est parti d’une manifestation qu’ils ont tenue la
semaine dernière pour réclamer l’amélioration de leurs conditions de vie et de
travail. C’était dans la localité de Diécké, siège de la SOGUIPAH, relevant de
la préfecture de Yomou.
Les protestataires avaient été mis aux arrêts par les forces
de l’ordre et transférés à la brigade de gendarmerie de N’zérékoré.
Alexis Kolié, depuis
N’zérékoré