Certains opposants politiques détenus à la maison centrale de Conakry bénéficient d’une semi-liberté. Ousmane Gaoual Diallo et certains de ses compagnons d’infortune, incarcérés depuis plus de 8 mois, vont quitter momentanément la maison centrale de Conakry pour poursuivre leur traitement.
L’annonce en a été faite dans la soirée de ce vendredi 16
juillet 2021 sur les ondes des médias publics. Les bénéficiaires de cette
mansuétude de la direction nationale de l’administration pénitentiaire sont Cherif
Bah, Ousmane Gaoual, Cellou Baldé et Abdoulaye Bah. Ils sont incarcérés depuis
le mois de novembre dernier.
D’ailleurs, ils ont été inculpés « trouble à l'Etat par la
dévastation et le pillage, atteinte aux institutions de la République,
participation à un mouvement insurrectionnel, menace de violences ou de mort
par le biais d'un système informatique, diffusion et la mise à disposition
d'autrui de données de nature à troubler l'ordre public… »
Mais au regard de la dégradation de leur état de santé, les
autorités ont décidé de leur accorder cette semi-liberté. Une manière de leur
permettre de continuer leurs soins de santé avec leurs médecins personnels.
Toutefois, il leur est interdit de sortir de Conakry sans
autorisation préalable et toute violation des mesures de la semi-liberté
entrainera sa révocation, précisé le communiqué.
Alpha Mamadou Diallo
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