Ce n’est pas la durée qui est importante…C’est la réaction du
porte-parole du gouvernement Guinéen à la déclaration de Umaro Sissoco Embalo, président de la
Guinée-Bissau et président en exercice de la Cédéao. A la RFI, Ousmane Gaoual
Diallo indique : « à quoi ça sert de se mettre d’accord sur une
durée si ce que nous voulons mettre en place n’est pas adapté à celle-ci ? ».
Hier jeudi, nous vous le disions dans une publication, lUmaro Sissoco Embalo, a affirmé avoir convaincu la junte guinéenne de ramener
la durée de la transition à 24 mois. Une information que Conakry n’a pas certifiée.
Ce matin, Ousmane Gaoual a déclaré que les discussions que la Guinée mène avec la
Cédéao et ses partenaires portent, et doivent porter, sur le contenu de la transition, mettant en en avant un calendrier qui lui semble essentiel, portant sur la mise en
place d’un corps électoral qui nécessite, selon lui, un délai minimum de 24
mois, la révision des textes constitutionnels et, enfin, la rectification
institutionnelle : « Ce n’est qu’après cela que le pays pourra entrer
dans un cycle électoral pour lequel d'autres discussions seront également
nécessaires ».
Il faut souligner que le sommet de la Cédéao à venir devrait s'intéressé à toutes ces questions. Le président français Emmanuel Macron a accepté de prendre part à cette rencontre dont la date reste encore à préciser.
Gilles Mory C
Diallo BASSIROU 30 juillet 2022 18:20
J'ai vous salue