Les citoyens de la commune urbaine de Faranah sont confrontés à une pénurie d'essence dans les stations depuis le dimanche, 26 juillet dernier. Conséquence ? Le prix du litre se négocie jusqu’à 14 mille GNF. Un casse-tête chinois pour les citoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer.
C'est une situation qui a pris de l'ampleur depuis dimanche
dernier. Selon l'inspecteur préfectoral de l'office national des pétroles,
cette pénurie d'essence à la pompe est dû à une forte demande des gens venus
pour fêter la Tabaski. Pour tenter de résoudre le problème et freiner les
spéculations, Moustapha Coulibaly a interdit la vente d’essence dans les bidons.
« J'ai ordonné à la station d'arrêter toutes les
opérations de vente, de ne mettre que dans les véhicules. Donc, c’est de rationaliser
jusqu'à ce que les camions qui sont en cours de route arrivent à Faranah. Que la
population soit rassurée que les dispositions nécessaires ont été prises à partir
de Conakry. Il y a les camions qui sont déjà en route. Donc, nous allons gérer
de telle sorte que ça ne va pas être mis dans les bidon parce qu'ils font des
spéculations jusqu'à ce que la situation se stabilise… »
À noter que cette pénurie d'essence à la pompe n'est pas une
première à Faranah. Quelques jours après le mois saint de Ramadan, cette
préfecture a été confrontée à la même situation.
Mamadouba Bangoura