La Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a organisé, vendredi 26 mars 2022, à Accra, au Ghana, un sommet extraordinaire sur la transition au Mali, en Guinée et au Burkina. Dans le communiqué qui a sanctionné la rencontre, l’institution sous régionale maintien ses sanctions contre les différents pays.
Concernant la situation en Guinée,
la conférence exprime sa forte préoccupation par rapport à l’absence de visibilité
sur la transition. Et demande un chronogramme acceptable de la transition au
plus tard le 25 avril prochain. Rappelant que cela donne
un mois supplémentaire au CNRD, Kalémodou
Yansané, un vice-président de l’UFDG,
estime que 8 mois suffisent pour dresser un chronogramme : « j’espère
que d’ici le délai prévu, un consensus sera trouvé sur le chronogramme ».
Pour sa part, Mamadou Sylla,
président de l’UDG souhaite qu’on n’en arrive pas là : «il ne faut pas que
les autorités acceptent qu’on en arrive là ». Pour lui, avant de croiser
le faire avec la CEDEAO, le colonel et ses hommes devrait penser au fait que le
Guinéen vit le jour au jour. « Les autorités n’ont qu’à tout faire pour
s’entendre avec la CEDEAO et la communauté internationale », conclu-t-il.
GMC