Le procès en appel de Mamady
Condé, connu sous le nom de Madic 100 frontière, a débuté ce jeudi à Conakry. A
la barre, l'activiste proche de Cellou Dalein Diallo, a, en partie, reconnu
avoir tenu des propos qualifiés de ‘’désobligeants’’ à l'endroit du président
Alpha Condé. Il a exprimé ses regrets d'avoir appelé à le ‘’déloger’’ du palais
Sekhoutoureyah.
Une attitude qui a surpris
l'avocat général Alhassane Baldé, qui a salué l'honnête de Madic 100
frontière.
Mais, maître Salifou Beavogui,
avocat de la défense, a répliqué que son client n’a rien reconnu. Il a en outre
dénoncé les faits qui ont conduit Mamady Condé à être radical dans ses propos.
Selon maître Béa, la famille de
Madic 100 frontière, alors qu’elle luttait pour l’élection de l’opposant Alpha Condé,
avait été persécuté sous le régime de Lansana Conté. Du coup, dit l’avocat, cette
famille n’a pas aimé le fait d’avoir été jetée aux oubliettes suite à l’arrivée
au pouvoir du président Alpha Condé. Des propos qui ont fait pleurer le père de
Mamady Condé, présent dans la salle d'audience.
Pour rappel, il a été reconnu
coupable et condamné à 5 ans de prison ferme en première instance.
La Cour d'appel a marqué une
pause avant la reprise l’audience consacrée aux réquisitions et plaidoiries
dans ce dossier.
Alpha Mamadou Diallo Depuis la
cour d'appel pour FIM FM Guinée.