« Je dirai que la
Liberté de la presse se porte très bien dans l’ensemble. Nous avons une
multitude de titres que ce soit en presse écrite, en site internet, nous avons
près de 6 télévisions privées qui sont opérationnelles, plus de 60 radios
privées qui s’expriment constamment sur tous les sujets sociaux, politiques et
autres. Nous avons tout un réseau de radios rurales, communautaires qui couvre
tout le territoire plus la radiodiffusion télévision nationale (RTG). Donc, vue
la quantité d’organes de presse qui évolue sur le secteur de façon totalement
libre, moi je suis convaincu que la liberté de ton que vous bénéficiez en
Guinée n’a rien à envier à ce qui peut se passer au Sénégal », a indiqué
Amara Somparé.
Pour ce qui est de la privation
de liberté de certains journalistes, le ministre Somparé a indiqué toute son
opposition à de telles pratiques: « très honnêtement, en toute sincérité,
je ne suis pas du tout favorable à l’incarcération des journalistes. Je suis
complètement opposé à ces pratiques. En ce qui me concerne, je cultive la
saisine de la Haute autorité de la Communication pour régler les litiges qui
peuvent opposer des agents ou acteurs publics à des journalistes. Ça, c’est ma
position personnelle. Maintenant, la loi nous dit qu’on ne peut pas condamner
un journaliste à des peines privatives de liberté. Et jusqu’à présent, c’est le
cas. Ce qui se passe, c’est que dans le cadre des procédures judiciaires qui
sont engagées à l’encontre de certains journalistes en diffamation ou en
atteinte à la dignité ou à la réputation, il y a parfois au cours de l’enquête
ou de la procédure des détentions préventives ou de la garde à vue… et c’est ça
qu’on doit déplorer… »
La rédaction