L’anarchie qui entoure les opérations de vaccination, dans la capitale, avec l’afflux massif des citoyens devant les sites, sans aucun respect des gestes barrières, a de quoi donner des sueurs froides. Des sites transformés pour l’occasion en clusters géants, où on est enclin à choper le maudit virus, en lieu et place du fameux vaccin, administré à dose homéopathique. Par la faute d’une Anss entre la poire et le fromage.
Le flux de
témoignages ahurissants, recueillis au fil des jours sur le calvaire des candidats
à la vaccination contre la pandémie de Covid19, est symptomatique de la carence
de l’Agence nationale de la sécurité nationale, à mener à bien ces opérations.
Dr Sakoba Kéita, avec des airs de l'ayatollah, à beau annoncer des éclaircies,
avec l’arrivée en grand nombre de nouvelles doses de vaccins, et la
multiplication des sites, c’est toujours le statu quo ante. Le vaccin étant
toujours administré à dose homéopathique.
On en
revient au fait que, se faire vacciner contre la pandémie de Covid19, dans
notre capitale, c’est la croix et la bannière. En témoignent ces innombrables
files d’attente devant les sites. Où il faut jouer des coudes pour se frayer
son chemin.
Pour espérer
bénéficier du précieux sésame, certains citoyens se lèvent avant le soleil.
Sans pour autant obtenir satisfaction, au terme d’une journée d’inanition.
A l’allure
où va le train, nombreux sont les observateurs qui craignent que ces sites de
vaccination ne se transforment en clusters géants. Si ce n’est déjà pas le cas.
Vu que le
nombre de cas est sans cesse croissant dans la cité.
Pendant ce
temps, Dr Sakoba Kéita continue de faire des plans sur la comète, pour une
embellie des opérations.
Preuve de
l’amateurisme de cette agence, dont les responsables mériteraient bien le
bonnet d’âne du mauvais gestionnaire de santé.
Quand on
sait que notre pays est à la traîne en termes de doses de vaccins
administrées. Avec une injection de
première dose à moins de 800 mille personnes. Et la seconde dose à moins de 500
mille. Soit une couverture vaccinale de 6% de la population cible, des 18 ans
et plus.
Il est donc
temps pour l’Anss de sortir de son atonie, pour offrir les vaccins aux
populations. Afin d’éradiquer ce fléau.
Mamadou Dian Baldé