Le chef du groupe jihadiste État islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid al-Sahraoui, a été « neutralisé » par les forces françaises. Le président français Emmanuel Macron l'a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi sur son compte Twitter.
« Il s'agit d'un nouveau succès majeur dans le combat que
nous menons contre les groupes terroristes au Sahel », a tweeté Emmanuel
Macron, ajoutant que la France pense « aux familles endeuillées » et aux
blessés. « Avec nos partenaires africains, européens et américains, nous
poursuivrons ce combat ».
Adnan Abou Walid al Sahraoui, chef du groupe terroriste État
islamique au Grand Sahara a été neutralisé par les forces françaises. Il s’agit
d’un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes
terroristes au Sahel.
Adnan Abou Walid al-Sahraoui serait tombé le mois dernier
entre la localité malienne de Ménaka et la frontière nigérienne lors d'une
opération militaire ciblée, explique notre correspondant à Bamako, Serge
Daniel. Une source sécuritaire française précise qu'après l'avoir repéré, les
forces françaises sur le terrain ont mené une opération militaire fin août.
Mais il a fallu du temps pour procéder aux vérifications nécessaire et
confirmer son identité, selon une autre source bien informée.
Adnan Abou Walid al-Sahraoui, originaire du Sahara
Occidental, était l'ex-dirigeant du Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad
en Afrique de l'Ouest) et le chef historique de l'État islamique au Grand
Sahara depuis sa création en 2015. Il a été tué ainsi que plusieurs autres de
ses compagnons qui tentaient de quitter le nord du Mali pour le Niger voisin.
Adnan Abou Walid al-Sahraoui était l'ennemi public dans la
zone dite des trois frontières - Mali, Burkina Faso et Niger - où son groupe
sème toujours la terreur. Il est accusé d'être derrière l'attaque meurtrière
qui avait visé des soldats américains des forces spéciales à Tongo Tongo au
Niger en 2017.
L'annonce de sa mort intervient alors que la France a
annoncé un redimensionnement de sa présence au Sahel, davantage axé sur les
opérations de contre-terrorisme.
Source : RFI