Sidya Touré sommé de quitter son domicile : « mais qu’est-ce que j’ai fait pour que… »

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  • 17 février 2022 12:40

  • Politique

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Invité de l’émission Mirador de la radio FIM FM ce jeudi 17 février 2022, Sidya Touré a exprimé son étonnement suite à la demande à lui faite de quitter son domicile de la Minière. Selon le président de l’Union des forces républicaines (UFR), cet acte du Patrimoine bâti public ne lui est opposable puisqu’il a acquis les lieux des mains du ministère de l’Habitat sous le régime du président Lansana Conté.

L’ancien Premier ministre n’a pas caché sa surprise mais espère que le Droit va triompher dans ce dossier. « Je continue de dire, je n’ai rien à avoir avec le patrimoine bâti. Je n’ai pas acheté quelque chose au patrimoine bâti. En réalité, ce courrier ne m’est pas opposable, si c’est en matière de Droit. Dans la mesure où nous sommes dans un truc de la force, je l’adresserai au ministère de l’urbanisme, avec les documents que j’ai, je lui demanderai de me donner une réponse avant que la date n’arrive. Quand cela arrivera, dans la mesure où nous sommes dans un régime d’exception, je ne vais pas aller faire le coup de poing sur ça. Je vais quitter, mais dans des conditions que tout le monde peut imaginer. Mais qu’est-ce que j’ai fait à qui pour que ça se passe de cette manière-là ? Donc, c’est un problème qui se pose et que je soumettrai au ministère de tutelle de qui, par le canal du président de la République, j’ai acquis ce terrain. Il faut bien que ça reste dans la tête des gens… »

Toutefois, Sidya Touré invite ses partisans, dont certains sont très remontés, à la retenue.

« Je profite de la radio pour dire à tout un chacun de rester calme. Nous attendons que le Droit soit dit. Je ne veux pas qu’il y ait de la résistance. Je leur dis de se calmer ! Nous avons le Droit, nous allons y aller, s’il n’y a pas le Droit, nous aviserons. Mais en attendant, le recours d’un citoyen comme moi dans un cas pareil, c’est d’être conforme et de se dire voilà ce que la loi prévoit… Au moment où j’arrivais là-bas, nous sommes en 1996, cela veut dire que la révolution était terminée depuis 12 ans. Donc, il n’y avait plus rien là-bas qu’un terrain vague et quelques bonhommes qui étaient là et qui vendaient des brochettes ».

Alpha Mamadou Diallo 

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